Dimanche 14 mars 2021

4ème dimanche de Carême, année B

Allez à Joseph !

Dans sa belle lettre apostolique Avec un cœur de Père, dont vous trouverez ici des extraits assortis de question, le Pape François reprend « l’expression
« ite ad Joseph » qui fait référence au temps de la famine en Égypte quand les gens demandaient du pain au pharaon, et il répondait : « Allez trouver Joseph, et faites ce qu’il vous dira » (Gn 41, 55) ». Le Joseph de l’Ancien Testament annonçait celui du Nouveau Testament, celui qui contribue à donner au monde Jésus, le pain véritable. Nous sommes invités, aujourd’hui comme hier, à « faire ce qu’il nous dit », silencieusement, par sa vie.

Ouverte par plusieurs célébrations liturgiques autour du 19 mars, l’année saint Joseph se vivra dans notre diocèse d’abord au niveau local des paroisses, des communautés et des mouvements, selon les initiatives qu’ils estimeront opportun de prendre, dans le contexte sanitaire incertain que nous connaissons encore.

J’encourage chaque église à mettre en valeur sa statue de saint Joseph. Certaines communautés paroissiales proposeront sûrement que circule, de maison en maison, une image de saint Joseph pour favoriser la prière en couple, en famille ou avec des voisins.

Les sept églises paroissiales de notre diocèse dédiées à saint Joseph (à Villeneuve-la-Garenne, Asnières, Nanterre, Rueil, Saint-Cloud, Clamart et Montrouge) proposeront un accueil spécifique pour favoriser de petits pèlerinages tout simples, personnels ou collectifs.

Saint Joseph a été le père nourricier de Jésus. Les pères de famille, de pèlerinage en Messes matinales, d’engagement dans la catéchèse à toutes sortes de services, sont de plus en plus attachés à son patronage. Qu’ils invitent largement d’autres pères, même des croyants incertains, à les rejoindre et à marcher avec eux.

Le témoignage de saint Joseph ne rejoint pas seulement les pères. Il concerne tous les parents et leurs familles. D’autant que le Pape a également souhaité que l’année en cours, dans l’élan de son exhortation Amoris laetitia, soit particulièrement attentive aux familles. Voilà pourquoi la Maison Saint-François de Sales à Boulogne proposera des formations et des rencontres adaptées à tous.

Il est bon que les enfants découvrent la figure de saint Joseph. Le service diocésain de la catéchèse met à votre disposition une séance « clef en main » pour cela : n’hésitez pas à la lui demander.

Saint Joseph a été un artisan, il est le patron des travailleurs. J’encourage toutes les paroisses à organiser, autour du 1er mai, fête de « saint Joseph artisan », expositions de charpentiers et d’ébénistes mais surtout rencontres et veillées de prière pour confier au Seigneur les grâces et les difficultés de la vie professionnelle. La situation critique que nous connaissons renforce la pertinence de telles initiatives.

Saint Joseph est aussi invoqué comme le saint patron de « la bonne mort », en raison de sa propre mort qu’on imagine simple et paisible mais surtout parce qu’il veille sur chacun de nous comme il a veillé sur le Christ. En ce temps où nous avons à nous réapproprier le mystère de la mort corporelle comme un passage vers la lumière éternelle, il peut être bienfaisant de le prier et de le faire prier tout spécialement à cette intention.

N’oublions pas que, parmi les communautés religieuses de notre diocèse, il y a le Carmel apostolique saint Joseph à Chaville et aussi plusieurs établissements scolaires placés sous le patronage de saint Joseph : l’année saint Joseph peut être une occasion de mieux les connaître.

Le Pape François a souhaité que, cent cinquante ans après la proclamation du Bienheureux Pape Pie IX, nous redécouvrions saint Joseph comme « patron de l’Eglise universelle ». Je lui confie aussi notre Eglise particulière de Nanterre et des Hauts-de-Seine, pour qu’y grandissent la fraternité, l’intériorité et la créativité au service des vocations et de la mission.

+ Matthieu Rougé
Evêque de Nanterre


Le réveil de la Conférence Saint Vincent de Paul à Sainte Thérèse

La mission évangélisatrice de l’Eglise en paroles et en actions s’accomplit déjà, à titre individuel ou collectif au sein de notre Paroisse mais a fait l’objet d’un appel particulier pour « réveiller »la Conférence Saint Vincent de Paul.

Ce réveil est désormais acté et notre Conférence est à nouveau reconnue sur le plan départemental et national.

Par une bienveillante écoute, la confiance et l’amitié dans le désintéressement de soi-même ; elle a le souci premier des pauvres quelle que soit leur pauvreté : matérielle, corporelle ou spirituelle ; souci qui s’accompagne, lorsque cela est possible, de celui de les aider à recouvrer une autonomie qui peut changer leur destinée. Il s’agit de répondre de façon évangélique à la question posée par les Evêques de France en 2007 : « Qu’as-tu fait de ton Frère ? », en fait de vivre une véritable fraternité en contemplant le visage du Christ dans la personne rencontrée.

Bien sûr, la charité ecclésiale n’est pas plus louable qu’une autre mais elle repose sur un fondement tout à fait spécifique : celui de l’Amour absolu du Christ pour tout homme, amour qui la précède et la dépasse.

C’est avec le soutien de l’Esprit Saint et de la prière communautaire que les Vincentiens pourront expérimenter pleinement ce que nous dit Saint Paul dans l’Epître aux Galates (2.20) : « Ce n’est plus moi qui vis , mais le Christ qui vit en moi. Ma vie présente dans la chair, je la vis dans la Foi au Fils de Dieu »

Equipe de la Conférence Saint Vincent de Paul
Contact : 06 83 02 83 20