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Accueil par des paroissiens
:
Du lundi au jeudi : de 10h à 12h et de 15h à 18h
Vendredi : de 10h à 12h et de 14h30 à 17h
Samedi : de 10h à 12h


Accueil-confessions par les prêtres
:
Du mardi au vendredi : de 17h à 19h
Samedi : de 10h à 12h
Pendant le carême : dimanche de 16h45 à 17h45

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Paroisse Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus
62 rue de l’Ancienne Mairie
92100 Boulogne

Bus
126 – 160 – 175

Métro
Ligne 10 – Boulogne-Pont de Saint-Cloud
Ligne 9 – Marcel Sembat

Vélib
Face au 1 rue Le Corbusier

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HORAIRES

Messes – Dominicales : Samedi 18h Dimanche 9h30, 11h et 18h – En semaine : du lundi au samedi à 9h / mardi, jeudi et vendredi à 7h30

Messe du catéchisme : une fois par mois au cours de la messe de 11h

Liturgie de la Parole expliquée aux Enfants (de maternelle et primaire), au cours de la messe de 11h (hors vacances scolaires)

Laudes : Mardi à samedi, 8h35

Partager la Parole : Mercredi, 20h30

Les 5 Mystères DOULOUREUX du Chapelet avec la Bible de Jérusalem sont à réciter les mardi et vendredi et correspondent à la mort du Christ.

Premier Mystère Douloureux : « L’Agonie de Jésus »

Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani, et il dit aux disciples : « Restez ici, tandis que je m’en irai prier là-bas. » Et prenant avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à ressentir tristesse et angoisse. Alors il leur dit : « Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec moi. » Étant allé un peu plus loin, il tomba face contre terre en faisant cette prière: « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. » Il vient vers les disciples et les trouve en train de dormir; et il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller une heure avec moi ! Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation: l’esprit est ardent, mais la chair est faible. » A nouveau, pour la deuxième fois, il s’en alla prier : « Mon Père, dit-il, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » Puis il vint et les trouva à nouveau en train de dormir; car leurs yeux étaient appesantis. Il les laissa et s’en alla de nouveau prier une troisième fois, répétant les mêmes paroles. Alors il vient vers les disciples et leur dit : « Désormais vous pouvez dormir et vous reposer : voici toute proche l’heure où le Fils de l’homme va être livré aux mains des pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Voici tout proche celui qui me livre. » (Mt 26,36-46)

Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette première dizaine en l’honneur de votre Agonie mortelle au jardin des Oliviers, et nous vous demandons, par ce mystère et par l’intercession de votre sainte Mère, une parfaite contrition de nos péchés et une parfaite conformité à votre sainte volonté.

1 Pater + 10 Ave + Gloria Patri

Grâce de l’Agonie de Jésus, descendez dans mon âme et rendez-la vraiment contrite et conforme à la volonté de Dieu.

Deuxième Mystère Douloureux : « La Flagellation »

Ayant convoqué les grands prêtres, les chefs et le peuple, Pilate leur dit : « Vous m’avez présenté cet homme comme détournant le peuple, et voici que moi je l’ai interrogé devant vous, et je n’ai trouvé en cet homme aucun motif de condamnation pour ce dont vous l’accusez. Hérode non plus d’ailleurs, puisqu’il l’a renvoyé devant nous. Vous le voyez; cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l’avoir châtié. » (Lc 23,13-16)
Pilate prit alors Jésus et le fit flageller. (Jn 19,1)

Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette deuxième dizaine en l’honneur de votre sanglante Flagellation, et nous vous demandons, par ce mystère et l’intercession de votre sainte Mère, une parfaite mortification de nos sens.

1 Pater + 10 Ave + Gloria Patri

Grâce de la Flagellation de Jésus, descendez en mon âme et rendez-la vraiment mortifiée.

Troisième Mystère Douloureux : « Le Couronnement d’épines »

Les soldats, tressant une couronne avec des épines, la lui posèrent sur la tête, et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre; et ils s’avançaient vers lui et disaient : « Salut, roi des Juifs ! » Et ils lui donnaient des coups. (Jn 19,2-3)
Et ils lui frappaient la tête avec un roseau et ils lui crachaient dessus, et ils ployaient le genou devant lui pour lui rendre hommage. Puis, quand ils se furent moqués de lui, ils lui ôtèrent la pourpre et lui remirent ses vêtements. (Mc 15,19-20)

Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette troisième dizaine en l’honneur de votre cruel Couronnement d’épines, et nous vous demandons, par ce mystère et l’intercession de votre sainte Mère, un grand mépris du monde.

1 Pater + 10 Ave + Gloria Patri

Grâce du mystère du Couronnement d’épines de Jésus, descendez en mon âme et rendez-la vraiment contraire au monde.

Quatrième Mystère Douloureux : « Le Portement de la Croix »

Et Pilate prononça qu’il fût fait droit à leur demande. Il relâcha celui qui avait été jeté en prison pour sédition et meurtre, celui qu’ils réclamaient. Quant à Jésus, il le livra à leur bon plaisir. Quand ils l’emmenèrent, ils mirent la main sur un certain Simon de Cyrène qui revenait des champs, et le chargèrent de la croix pour la porter derrière Jésus. (Lc 23,23-25)
Ils prirent donc Jésus. Et il sortit, portant sa croix, et vint au lieu dit du Crâne, ce qui se dit en hébreu Golgotha. (Jn 19,16-18)
Une grande masse du peuple le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Mais, se retournant vers elles, Jésus dit: « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Car voici venir des jours où l’on dira : Heureuses les femmes stériles, les entrailles qui n’ont pas enfanté, et les seins qui n’ont pas nourri ! Alors on se mettra à dire aux montagnes : Tombez sur nous ! et aux collines : Couvrez-nous ! Car si l’on traite ainsi le bois vert, qu’adviendra-t-il du sec ? » On emmenait encore deux malfaiteurs pour être exécutés avec lui. Lorsqu’ils furent arrivés au lieu (Lc 26,26)
Ils le crucifièrent. (Jn 19,18)

Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette quatrième dizaine en l’honneur de votre Portement de croix, et nous vous demandons, par ce mystère et l’intercession de votre sainte Mère, une grande patience pour porter notre croix à votre suite tous les jours de notre vie.

1 Pater + 10 Ave + Gloria Patri

Grâce du mystère du Portement de Croix, descendez en mon âme et rendez-la vraiment patiente.

Cinquième Mystère Douloureux : « Le Crucifiement et la Mort de Jésus sur la croix »

Puis ils le crucifient et se partagent ses vêtements en tirant au sort ce qui reviendrait à chacun. C’était la troisième heure quand ils le crucifièrent. L’inscription qui indiquait le motif de sa condamnation était libellée : « Le roi des Juifs. » Et avec lui ils crucifient deux brigands, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête et disant : « Hé ! Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même en descendant de la croix ! » Pareillement les grands prêtres se gaussaient entre eux avec les scribes et disaient : « Il en a sauvé d’autres et il ne peut se sauver lui-même ! Que le Christ, le Roi d’Israël, descende maintenant de la croix, pour que nous voyions et que nous croyions ! » Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l’outrageaient. (Mc 15,24-32)
Après quoi, sachant que désormais tout était achevé pour que l’Écriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit : « J’ai soif. » Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d’une branche d’hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit: « C’est achevé » et, inclinant la tête, il rendit l’esprit. (Jn 19,28-30)

Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette cinquième dizaine en l’honneur de votre Crucifiement sur le Calvaire, et nous vous demandons, par ce mystère et par l’intercession de votre sainte Mère, une grande horreur du péché, l’amour de la Croix, et une bonne mort pour nous et pour ceux qui sont maintenant à l’agonie.

1 Pater + 10 Ave + Gloria Patri

Grâce du mystère de la Mort et Passion de Jésus Christ, descendez en mon âme et rendez-la vraiment Sainte.

Le pape François a invité tous les fidèles à le rejoindre par le biais des médias pour un moment de prière depuis la basilique Saint-Pierre de Rome, ce vendredi 27 mars à 18h. Une initiative exceptionnelle qui sera l’occasion pour le souverain pontife de donner la bénédiction Urbi et Orbi (« à la Ville et au Monde »). Un événement historique à de nombreux égards.

Face à l’épidémie de covid-19, le pape François va poser un geste spirituel extrêmement fort en donnant une bénédiction Urbi et Orbi, « à la Ville et au Monde » ce vendredi 27 mars. À partir de 18h, le souverain pontife devrait apparaître au balcon de la basilique Saint-Pierre devant un parvis vide en raison du confinement imposé par les autorités. Mais ce vide ne sera que physique : le pape François invite chacun à « y participer par les moyens de communication », a-t-il déclaré. « Nous écouterons la Parole de Dieu, nous élèverons notre supplication, adorerons le Saint-Sacrement avec lequel, au terme de la cérémonie, je donnerai la bénédiction Urbi et Orbi, à laquelle sera jointe la possibilité de recevoir l’indulgence plénière. » Aleteia vous proposera de suivre cet évènement en direct.

Habituellement prononcée à Noël et à Pâques ainsi que lors de l’élection d’un nouveau pape, la bénédiction de ce vendredi est un signal fort envoyé au monde. Face à la pandémie du coronavirus, nous sommes appelés à répondre par « l’universalité de la prière », de la compassion et de la tendresse », martèle depuis plusieurs semaines le pape François.

« À tous ceux qui s’uniront spirituellement à ce moment de prière transmis par les médias sera concédée l’indulgence plénière selon les conditions prévues dans le récent décret de la pénitencerie apostolique « , a précisé le Bureau de presse du Saint-Siège. Daté du 19 mars, le décret prévoit notamment que cette dernière peut être accordée à tous les fidèles qui offrent un temps de prière pour « implorer du Dieu tout-puissant la cessation de l’épidémie, le soulagement de ceux qui en sont affligés et le salut éternel de ceux que le Seigneur a rappelés à Lui. »

Ce décret précise que l’indulgence plénière est accordée aux malades, au personnel de santé, aux familles des malades et à tous ceux qui, y compris par la prière, s’occupent de ces derniers. Pour bénéficier de cette indulgence ils sont normalement invités à s’unir spirituellement par le biais des médias à la célébration de la messe, la récitation du chapelet, le Chemin de Croix ou à d’autres formes de dévotion. Si cela n’est pas possible, l’Église invite « au moins » à la récitation du Credo, du Notre Père et d’une invocation à Marie en offrant cette épreuve avec la volonté de remplir les conditions habituelles le plus tôt possible.

 

 

Petit mode d’emploi pour lire, écouter, savourer et se laisser modeler par la Parole de Dieu

Dieu me parle aujourd’hui à travers la création et les événements, mais aussi par ses prophètes et par son Fils qui est la Parole même (He 1). En l’écoutant, je discerne peu à peu le sens du monde et de l’existence – et l’orientation de ma propre vie.

C’est ce que les anciens moines recherchaient à travers la lectio divina, une lecture lente et méditée de la Parole de Dieu. Pratiquée au cours des âges par les chrétiens en recherche de la volonté du Seigneur sur eux, elle est toujours actuelle. Voici quelques conseils simples et concrets pour savourer la Parole de Dieu.

Préparation

Je consacre à cette lecture un moment régulier et de longueur suffisante. Soit chaque jour, soit chaque semaine, en lui donnant par exemple une soirée, ou deux heures, le samedi ou le dimanche.

Je veille à me mettre dans des dispositions physiques et psychologiques de détente, de réceptivité. Il peut être bon, par exemple, d’écouter d’abord un peu de musique qui apaise et intériorise, ou bien de faire quelques exercices de détente.

J’aborde la Parole de Dieu avec l’appétit du cœur, au sens biblique où le cœur est le lieu de l’ouverture à Dieu.

Je choisis le texte que je vais lire. Je peux prendre la lecture suivie d’un livre de la Bible dont je poursuivrai la lecture au fil des jours. Ou bien un texte particulier, en fonction du temps liturgique, des circonstances de ma vie, de mes besoins, ou encore d’un thème que je veux creuser davantage. Il est très souhaitable de situer ce texte par rapport à l’ensemble de l’histoire du Salut (voir l’introduction de ma Bible). Au début, il vaut sans doute mieux partir du Nouveau Testament.

« Bercer » la Parole de Dieu

Je lis avec le cœur. « Seigneur, donne-moi un cœur qui écoute », priait Salomon (1 R 3, 9). Que ce soit d’abord le cœur, ce « cœur nouveau » que façonne l’Esprit Saint, qui entreprenne la lecture. Que ce soit lui qui soit en appétit et non pas d’abord le mental. Il ne s’agit pas d’accumuler un savoir, mais d’entendre un appel. Le meilleur moyen est de commencer par une prière de supplication au Seigneur pour qu’il me dispose à l’entendre.

Je savoure, je « rumine » et je « berce » la Parole de Dieu. Elle est vivante à celui qui la médite, comme un enfant dans le sein de sa mère. Je la goûte dans une lecture lente. Lorsqu’un verset éveille en moi un écho profond, je le laisse retentir longuement. Je cultive les sentiments d’adoration, de louange, d’intercession qui surgissent de cette lecture priante. Je ne reprends ma lecture qu’après avoir épuisé le « suc » du verset. Il est bon que cette activité du cœur et de l’intelligence fasse place au silence et à la prière. La prière silencieuse mûrit la Parole de Dieu au fond de mon cœur.

« Patience, patience
Patience dans l’azur
Chaque atome de silence
Est la chance d’un fruit mûr »
Paul Valéry

Je me rends vulnérable à la Parole. Je me laisse toucher, interpeller, modeler par elle. Je m’expose à la Parole : danger d’être bousculé dans mes petites habitudes, mes façons de penser, de vivre (He 4, 12). Elle peut me conduire où je ne pensais pas aller, comme elle a converti un François d’Assise et tant d’autres.

Comment Dieu m’a-t-il parlé ?

A la fin de ma lecture, je m’interroge : est-ce que cette écoute de la Parole m’amène à modifier quelque chose dans ma façon de penser et d’agir ? Est-ce qu’elle me donne quelque lumière sur l’orientation de mon existence ? Noter cette lumière pour y revenir.

Enfin, je m’efforce de « garder » la Parole. Comme Marie qui « conservait toutes ces choses dans son cœur » (Lc 2, 51). Alors, la Parole sera cette lampe qui éclaire mes pas, comme dit le Psaume. Grâce à elle, je saurai éviter les obstacles, interpréter les événements de ma vie, découvrir le chemin où Dieu me conduit.

 

Les 5 Mystères DOULOUREUX du Chapelet avec la Bible de Jérusalem sont à réciter les mardi et vendredi et correspondent à la mort du Christ.

Premier Mystère Douloureux : « L’Agonie de Jésus »

Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani, et il dit aux disciples : « Restez ici, tandis que je m’en irai prier là-bas. » Et prenant avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à ressentir tristesse et angoisse. Alors il leur dit : « Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec moi. » Étant allé un peu plus loin, il tomba face contre terre en faisant cette prière: « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. » Il vient vers les disciples et les trouve en train de dormir; et il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller une heure avec moi ! Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation: l’esprit est ardent, mais la chair est faible. » A nouveau, pour la deuxième fois, il s’en alla prier : « Mon Père, dit-il, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » Puis il vint et les trouva à nouveau en train de dormir; car leurs yeux étaient appesantis. Il les laissa et s’en alla de nouveau prier une troisième fois, répétant les mêmes paroles. Alors il vient vers les disciples et leur dit : « Désormais vous pouvez dormir et vous reposer : voici toute proche l’heure où le Fils de l’homme va être livré aux mains des pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Voici tout proche celui qui me livre. » (Mt 26,36-46)

Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette première dizaine en l’honneur de votre Agonie mortelle au jardin des Oliviers, et nous vous demandons, par ce mystère et par l’intercession de votre sainte Mère, une parfaite contrition de nos péchés et une parfaite conformité à votre sainte volonté.

1 Pater + 10 Ave + Gloria Patri

Grâce de l’Agonie de Jésus, descendez dans mon âme et rendez-la vraiment contrite et conforme à la volonté de Dieu.

Deuxième Mystère Douloureux : « La Flagellation »

Ayant convoqué les grands prêtres, les chefs et le peuple, Pilate leur dit : « Vous m’avez présenté cet homme comme détournant le peuple, et voici que moi je l’ai interrogé devant vous, et je n’ai trouvé en cet homme aucun motif de condamnation pour ce dont vous l’accusez. Hérode non plus d’ailleurs, puisqu’il l’a renvoyé devant nous. Vous le voyez; cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l’avoir châtié. » (Lc 23,13-16)
Pilate prit alors Jésus et le fit flageller. (Jn 19,1)

Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette deuxième dizaine en l’honneur de votre sanglante Flagellation, et nous vous demandons, par ce mystère et l’intercession de votre sainte Mère, une parfaite mortification de nos sens.

1 Pater + 10 Ave + Gloria Patri

Grâce de la Flagellation de Jésus, descendez en mon âme et rendez-la vraiment mortifiée.

Troisième Mystère Douloureux : « Le Couronnement d’épines »

Les soldats, tressant une couronne avec des épines, la lui posèrent sur la tête, et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre; et ils s’avançaient vers lui et disaient : « Salut, roi des Juifs ! » Et ils lui donnaient des coups. (Jn 19,2-3)
Et ils lui frappaient la tête avec un roseau et ils lui crachaient dessus, et ils ployaient le genou devant lui pour lui rendre hommage. Puis, quand ils se furent moqués de lui, ils lui ôtèrent la pourpre et lui remirent ses vêtements. (Mc 15,19-20)

Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette troisième dizaine en l’honneur de votre cruel Couronnement d’épines, et nous vous demandons, par ce mystère et l’intercession de votre sainte Mère, un grand mépris du monde.

1 Pater + 10 Ave + Gloria Patri

Grâce du mystère du Couronnement d’épines de Jésus, descendez en mon âme et rendez-la vraiment contraire au monde.

Quatrième Mystère Douloureux : « Le Portement de la Croix »

Et Pilate prononça qu’il fût fait droit à leur demande. Il relâcha celui qui avait été jeté en prison pour sédition et meurtre, celui qu’ils réclamaient. Quant à Jésus, il le livra à leur bon plaisir. Quand ils l’emmenèrent, ils mirent la main sur un certain Simon de Cyrène qui revenait des champs, et le chargèrent de la croix pour la porter derrière Jésus. (Lc 23,23-25)
Ils prirent donc Jésus. Et il sortit, portant sa croix, et vint au lieu dit du Crâne, ce qui se dit en hébreu Golgotha. (Jn 19,16-18)
Une grande masse du peuple le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Mais, se retournant vers elles, Jésus dit: « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Car voici venir des jours où l’on dira : Heureuses les femmes stériles, les entrailles qui n’ont pas enfanté, et les seins qui n’ont pas nourri ! Alors on se mettra à dire aux montagnes : Tombez sur nous ! et aux collines : Couvrez-nous ! Car si l’on traite ainsi le bois vert, qu’adviendra-t-il du sec ? » On emmenait encore deux malfaiteurs pour être exécutés avec lui. Lorsqu’ils furent arrivés au lieu (Lc 26,26)
Ils le crucifièrent. (Jn 19,18)

Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette quatrième dizaine en l’honneur de votre Portement de croix, et nous vous demandons, par ce mystère et l’intercession de votre sainte Mère, une grande patience pour porter notre croix à votre suite tous les jours de notre vie.

1 Pater + 10 Ave + Gloria Patri

Grâce du mystère du Portement de Croix, descendez en mon âme et rendez-la vraiment patiente.

Cinquième Mystère Douloureux : « Le Crucifiement et la Mort de Jésus sur la croix »

Puis ils le crucifient et se partagent ses vêtements en tirant au sort ce qui reviendrait à chacun. C’était la troisième heure quand ils le crucifièrent. L’inscription qui indiquait le motif de sa condamnation était libellée : « Le roi des Juifs. » Et avec lui ils crucifient deux brigands, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête et disant : « Hé ! Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même en descendant de la croix ! » Pareillement les grands prêtres se gaussaient entre eux avec les scribes et disaient : « Il en a sauvé d’autres et il ne peut se sauver lui-même ! Que le Christ, le Roi d’Israël, descende maintenant de la croix, pour que nous voyions et que nous croyions ! » Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l’outrageaient. (Mc 15,24-32)
Après quoi, sachant que désormais tout était achevé pour que l’Écriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit : « J’ai soif. » Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d’une branche d’hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit: « C’est achevé » et, inclinant la tête, il rendit l’esprit. (Jn 19,28-30)

Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette cinquième dizaine en l’honneur de votre Crucifiement sur le Calvaire, et nous vous demandons, par ce mystère et par l’intercession de votre sainte Mère, une grande horreur du péché, l’amour de la Croix, et une bonne mort pour nous et pour ceux qui sont maintenant à l’agonie.

1 Pater + 10 Ave + Gloria Patri

Grâce du mystère de la Mort et Passion de Jésus Christ, descendez en mon âme et rendez-la vraiment Sainte.

Le pape François a invité tous les fidèles à le rejoindre par le biais des médias pour un moment de prière depuis la basilique Saint-Pierre de Rome, ce vendredi 27 mars à 18h. Une initiative exceptionnelle qui sera l’occasion pour le souverain pontife de donner la bénédiction Urbi et Orbi (« à la Ville et au Monde »). Un événement historique à de nombreux égards.

Face à l’épidémie de covid-19, le pape François va poser un geste spirituel extrêmement fort en donnant une bénédiction Urbi et Orbi, « à la Ville et au Monde » ce vendredi 27 mars. À partir de 18h, le souverain pontife devrait apparaître au balcon de la basilique Saint-Pierre devant un parvis vide en raison du confinement imposé par les autorités. Mais ce vide ne sera que physique : le pape François invite chacun à « y participer par les moyens de communication », a-t-il déclaré. « Nous écouterons la Parole de Dieu, nous élèverons notre supplication, adorerons le Saint-Sacrement avec lequel, au terme de la cérémonie, je donnerai la bénédiction Urbi et Orbi, à laquelle sera jointe la possibilité de recevoir l’indulgence plénière. » Aleteia vous proposera de suivre cet évènement en direct.

Habituellement prononcée à Noël et à Pâques ainsi que lors de l’élection d’un nouveau pape, la bénédiction de ce vendredi est un signal fort envoyé au monde. Face à la pandémie du coronavirus, nous sommes appelés à répondre par « l’universalité de la prière », de la compassion et de la tendresse », martèle depuis plusieurs semaines le pape François.

« À tous ceux qui s’uniront spirituellement à ce moment de prière transmis par les médias sera concédée l’indulgence plénière selon les conditions prévues dans le récent décret de la pénitencerie apostolique « , a précisé le Bureau de presse du Saint-Siège. Daté du 19 mars, le décret prévoit notamment que cette dernière peut être accordée à tous les fidèles qui offrent un temps de prière pour « implorer du Dieu tout-puissant la cessation de l’épidémie, le soulagement de ceux qui en sont affligés et le salut éternel de ceux que le Seigneur a rappelés à Lui. »

Ce décret précise que l’indulgence plénière est accordée aux malades, au personnel de santé, aux familles des malades et à tous ceux qui, y compris par la prière, s’occupent de ces derniers. Pour bénéficier de cette indulgence ils sont normalement invités à s’unir spirituellement par le biais des médias à la célébration de la messe, la récitation du chapelet, le Chemin de Croix ou à d’autres formes de dévotion. Si cela n’est pas possible, l’Église invite « au moins » à la récitation du Credo, du Notre Père et d’une invocation à Marie en offrant cette épreuve avec la volonté de remplir les conditions habituelles le plus tôt possible.

 

 

Petit mode d’emploi pour lire, écouter, savourer et se laisser modeler par la Parole de Dieu

Dieu me parle aujourd’hui à travers la création et les événements, mais aussi par ses prophètes et par son Fils qui est la Parole même (He 1). En l’écoutant, je discerne peu à peu le sens du monde et de l’existence – et l’orientation de ma propre vie.

C’est ce que les anciens moines recherchaient à travers la lectio divina, une lecture lente et méditée de la Parole de Dieu. Pratiquée au cours des âges par les chrétiens en recherche de la volonté du Seigneur sur eux, elle est toujours actuelle. Voici quelques conseils simples et concrets pour savourer la Parole de Dieu.

Préparation

Je consacre à cette lecture un moment régulier et de longueur suffisante. Soit chaque jour, soit chaque semaine, en lui donnant par exemple une soirée, ou deux heures, le samedi ou le dimanche.

Je veille à me mettre dans des dispositions physiques et psychologiques de détente, de réceptivité. Il peut être bon, par exemple, d’écouter d’abord un peu de musique qui apaise et intériorise, ou bien de faire quelques exercices de détente.

J’aborde la Parole de Dieu avec l’appétit du cœur, au sens biblique où le cœur est le lieu de l’ouverture à Dieu.

Je choisis le texte que je vais lire. Je peux prendre la lecture suivie d’un livre de la Bible dont je poursuivrai la lecture au fil des jours. Ou bien un texte particulier, en fonction du temps liturgique, des circonstances de ma vie, de mes besoins, ou encore d’un thème que je veux creuser davantage. Il est très souhaitable de situer ce texte par rapport à l’ensemble de l’histoire du Salut (voir l’introduction de ma Bible). Au début, il vaut sans doute mieux partir du Nouveau Testament.

« Bercer » la Parole de Dieu

Je lis avec le cœur. « Seigneur, donne-moi un cœur qui écoute », priait Salomon (1 R 3, 9). Que ce soit d’abord le cœur, ce « cœur nouveau » que façonne l’Esprit Saint, qui entreprenne la lecture. Que ce soit lui qui soit en appétit et non pas d’abord le mental. Il ne s’agit pas d’accumuler un savoir, mais d’entendre un appel. Le meilleur moyen est de commencer par une prière de supplication au Seigneur pour qu’il me dispose à l’entendre.

Je savoure, je « rumine » et je « berce » la Parole de Dieu. Elle est vivante à celui qui la médite, comme un enfant dans le sein de sa mère. Je la goûte dans une lecture lente. Lorsqu’un verset éveille en moi un écho profond, je le laisse retentir longuement. Je cultive les sentiments d’adoration, de louange, d’intercession qui surgissent de cette lecture priante. Je ne reprends ma lecture qu’après avoir épuisé le « suc » du verset. Il est bon que cette activité du cœur et de l’intelligence fasse place au silence et à la prière. La prière silencieuse mûrit la Parole de Dieu au fond de mon cœur.

« Patience, patience
Patience dans l’azur
Chaque atome de silence
Est la chance d’un fruit mûr »
Paul Valéry

Je me rends vulnérable à la Parole. Je me laisse toucher, interpeller, modeler par elle. Je m’expose à la Parole : danger d’être bousculé dans mes petites habitudes, mes façons de penser, de vivre (He 4, 12). Elle peut me conduire où je ne pensais pas aller, comme elle a converti un François d’Assise et tant d’autres.

Comment Dieu m’a-t-il parlé ?

A la fin de ma lecture, je m’interroge : est-ce que cette écoute de la Parole m’amène à modifier quelque chose dans ma façon de penser et d’agir ? Est-ce qu’elle me donne quelque lumière sur l’orientation de mon existence ? Noter cette lumière pour y revenir.

Enfin, je m’efforce de « garder » la Parole. Comme Marie qui « conservait toutes ces choses dans son cœur » (Lc 2, 51). Alors, la Parole sera cette lampe qui éclaire mes pas, comme dit le Psaume. Grâce à elle, je saurai éviter les obstacles, interpréter les événements de ma vie, découvrir le chemin où Dieu me conduit.