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Accueil par des paroissiens
:
Du lundi au jeudi : de 10h à 12h et de 15h à 18h
Vendredi : de 10h à 12h et de 14h30 à 17h
Samedi : de 10h à 12h


Accueil-confessions par les prêtres
:
Du mardi au vendredi : de 17h à 19h
Samedi : de 10h à 12h
Pendant le carême : dimanche de 16h45 à 17h45

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Paroisse Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus
62 rue de l’Ancienne Mairie
92100 Boulogne

Bus
126 – 160 – 175

Métro
Ligne 10 – Boulogne-Pont de Saint-Cloud
Ligne 9 – Marcel Sembat

Vélib
Face au 1 rue Le Corbusier

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HORAIRES

Messes – Dominicales : Samedi 18h Dimanche 9h30, 11h et 18h – En semaine : du lundi au samedi à 9h / mardi, jeudi et vendredi à 7h30

Messe du catéchisme : une fois par mois au cours de la messe de 11h

Liturgie de la Parole expliquée aux Enfants (de maternelle et primaire), au cours de la messe de 11h (hors vacances scolaires)

Laudes : Mardi à samedi, 8h35

Partager la Parole : Mercredi, 20h30

Première lecture – Lecture du livre des Actes des Apôtres (Actes  4, 32-37)

La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme ; et personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient tout en commun. C’est avec une grande puissance que les Apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et une grâce abondante reposait sur eux tous. Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence, car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons les vendaient, et ils apportaient le montant de la vente pour le déposer aux pieds des Apôtres ; puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun. Il y avait un lévite originaire de Chypre, Joseph, surnommé Barnabé par les Apôtres, ce qui se traduit : « homme du réconfort ». Il vendit un champ qu’il possédait et en apporta l’argent qu’il déposa aux pieds des Apôtres. – Parole du Seigneur.


Commentaire

Quelques années avant Luc, l’apôtre Paul écrivait ainsi aux Ephésiens : « Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit. » (Ep 4, 4). Telle est notre vocation, former un seul corps, rassemblés en un seul Esprit, en vue d’une seule espérance. La réalité est cependant différente. Il y a bien des signes de discorde au sein de l’Eglise, dans nos communautés paroissiales, et jusque dans nos familles. Les Actes des Apôtres et les lettres apostoliques rapportaient déjà la difficulté de maintenir l’unité et la concorde. C’est que le Diviseur n’est jamais loin. Il rôde, et s’engouffre à la moindre ouverture. Seuls, nous ne pouvons rien faire. Mais en puisant à la source d’eau vive, nous pouvons combattre efficacement. C’est pourquoi il nous faut persévérer « dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières » (Actes 2, 42), comme nous le lisions Dimanche dernier.

La Parole de Dieu est transformante. Elle nous interpelle, nous nourrit, et nous vivifie. « De même que la pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. » (Is 55, 10-11)

La prière est à notre âme ce que l’air est à nos poumons. Débranchée de la prière, l’âme s’asphyxierait bien vite. Alors prions, afin de ne pas nous laisser diviser, mais afin de suivre le chemin que le Seigneur trace pour nous. Prions chaque jour de notre vie. Prions d’un cœur attentif, sincère, humble et confiant. « Parle Seigneur, ton serviteur écoute. » Prions aussi avec Marie, et avec tous les Saints qui ne cessent d’intercéder pour nous.

L’Eucharistie est le pain dont nous avons besoin pour nous laisser transformer, et nous conformer à la ressemblance avec Jésus-Christ. L’Eucharistie est pardon, dans la mesure où nous sommes disposés à pardonner nous aussi. L’Eucharistie est action de grâce, pour le don que le Seigneur nous a fait de sa vie. L’Eucharistie est bénédiction, pour tous les cadeaux de la vie. L’Eucharistie est partage, car si un membre souffre, c’est tout le corps qui souffre.

La communion fraternelle va de pair avec la communion eucharistique, car aimer Dieu et aimer son prochain sont les deux faces d’une même réalité. Et l’une ne va pas sans l’autre. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit : voilà le plus grand commandement et le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Mt 22, 37-39)

Lors de chaque prière eucharistique, nous demandons humblement, qu’en ayant part au corps et au sang du Christ, nous soyons rassemblés par l’Esprit en un seul corps. Prions pour l’unité dans notre communauté paroissiale, que nous ayons un seul cœur et une seule âme. Prions pour l’unité dans l’Eglise. Prions pour l’unité des chrétiens. Et que cette unité trouve son prolongement dans l’attention portée aux frères, et notamment aux personnes démunies, isolées ou malades.

Thierry Magnan

« Personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jn 3, 1-8)

Alléluia. Alléluia.
Si vous êtes ressuscités avec le Christ,
recherchez les réalités d’en haut :
c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
Alléluia. (Col 3, 1)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ;
c’était un notable parmi les Juifs.
Il vint trouver Jésus pendant la nuit.
Il lui dit :
« Rabbi, nous le savons,
c’est de la part de Dieu que tu es venu
comme un maître qui enseigne,
car personne ne peut accomplir
les signes que toi, tu accomplis,
si Dieu n’est pas avec lui. »
Jésus lui répondit :
« Amen, amen, je te le dis :
à moins de naître d’en haut,
on ne peut voir le royaume de Dieu. »
Nicodème lui répliqua :
« Comment un homme peut-il naître
quand il est vieux ?
Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère
et renaître ? »
Jésus répondit :
« Amen, amen, je te le dis :
personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit,
ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
Ce qui est né de la chair est chair ;
ce qui est né de l’Esprit est esprit.
Ne sois pas étonné si je t’ai dit :
il vous faut naître d’en haut.
Le vent souffle où il veut :
tu entends sa voix,
mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va.
Il en est ainsi
pour qui est né du souffle de l’Esprit. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Commentaire

Etonnant, même incroyable à la première lecture, ce passage de l’évangile de St Jean où un pharisien se rend chez Jésus « PENDANT LA NUIT » !
Voilà un détail bien étrange.
Nicodème, notable juif, ne veut pas être vu par ses pairs, d’où sa résolution de se mettre en route quand chacun dort. L’obscurité est certes propice au doute, au questionnement intérieur et l’urgence d’obtenir éclaircissement et réponse surgit chez Nicodème qui est dans les ténèbres au propre comme au figuré.
Craintif, mais poussé par les besoins de son âme et sa curiosité de docteur de la Loi, il rencontre jésus qui l’accueille là ou il réside.
Jésus le reçoit, peut-être un peu surpris de la démarche. Nicodème ne pose pas de questions à Jésus, il l’appelle « Rabbi » c’est à dire « maître » et reconnait en lui la présence et la puissance de Dieu.
Il est interpellé par les signes accomplis par Jésus et veut en savoir plus.
Jésus lui explique alors un peu abruptement qu’une seule condition est nécessaire pour voir le royaume de Dieu : « naître d’en haut », notion que Nicodème malgré ses connaissances et ses qualités ne comprend pas.
En effet il interprète littéralement cette « re-naissance » d’où le malentendu que perçoit Jésus.
Celui-ci va alors éclairer son interlocuteur, lui ouvrir le coeur et l’esprit en lui faisant une révélation capitale : « Personne , à moins de naître de l’eau et de l’esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. »
Le royaume de Dieu donne accès à une vie nouvelle, Jésus dévoile ainsi à Nicodème un chemin pour y parvenir : vivre au souffle de l’Esprit, être disponible à sa réception, se laisser caresser par le vent.
En grec, comme en hébreu le même mot désigne le vent et l’esprit.

Nicodème, avançant dans la nuit ressemble à tous ceux qui ont une vision obscure de la foi et espèrent voir se lever une lumière.
Alors chers amis, comme Nicodème en quête de Dieu, osons frapper à la porte que Jésus est prêt à nous ouvrir, à tout moment, de jour comme de nuit.
Confions-nous à lui qui est toujours à notre écoute, laissons-le dissiper nos peurs et nos obscurités en priant l’Esprit Saint, en lisant la Parole de Dieu et en témoignant de La Bonne Nouvelle auprès de ceux qui demeurent dans les ténèbres et ont soif de réconfort et de certitudes.

Oui, le Seigneur est proche, le Christ est vraiment ressuscité, il est dans notre vie. ALLELUIA !

Ghislaine Monin

Première lecture – Lecture du livre des Actes des Apôtres (Actes  4, 32-37)

La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme ; et personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient tout en commun. C’est avec une grande puissance que les Apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et une grâce abondante reposait sur eux tous. Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence, car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons les vendaient, et ils apportaient le montant de la vente pour le déposer aux pieds des Apôtres ; puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun. Il y avait un lévite originaire de Chypre, Joseph, surnommé Barnabé par les Apôtres, ce qui se traduit : « homme du réconfort ». Il vendit un champ qu’il possédait et en apporta l’argent qu’il déposa aux pieds des Apôtres. – Parole du Seigneur.


Commentaire

Quelques années avant Luc, l’apôtre Paul écrivait ainsi aux Ephésiens : « Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit. » (Ep 4, 4). Telle est notre vocation, former un seul corps, rassemblés en un seul Esprit, en vue d’une seule espérance. La réalité est cependant différente. Il y a bien des signes de discorde au sein de l’Eglise, dans nos communautés paroissiales, et jusque dans nos familles. Les Actes des Apôtres et les lettres apostoliques rapportaient déjà la difficulté de maintenir l’unité et la concorde. C’est que le Diviseur n’est jamais loin. Il rôde, et s’engouffre à la moindre ouverture. Seuls, nous ne pouvons rien faire. Mais en puisant à la source d’eau vive, nous pouvons combattre efficacement. C’est pourquoi il nous faut persévérer « dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières » (Actes 2, 42), comme nous le lisions Dimanche dernier.

La Parole de Dieu est transformante. Elle nous interpelle, nous nourrit, et nous vivifie. « De même que la pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. » (Is 55, 10-11)

La prière est à notre âme ce que l’air est à nos poumons. Débranchée de la prière, l’âme s’asphyxierait bien vite. Alors prions, afin de ne pas nous laisser diviser, mais afin de suivre le chemin que le Seigneur trace pour nous. Prions chaque jour de notre vie. Prions d’un cœur attentif, sincère, humble et confiant. « Parle Seigneur, ton serviteur écoute. » Prions aussi avec Marie, et avec tous les Saints qui ne cessent d’intercéder pour nous.

L’Eucharistie est le pain dont nous avons besoin pour nous laisser transformer, et nous conformer à la ressemblance avec Jésus-Christ. L’Eucharistie est pardon, dans la mesure où nous sommes disposés à pardonner nous aussi. L’Eucharistie est action de grâce, pour le don que le Seigneur nous a fait de sa vie. L’Eucharistie est bénédiction, pour tous les cadeaux de la vie. L’Eucharistie est partage, car si un membre souffre, c’est tout le corps qui souffre.

La communion fraternelle va de pair avec la communion eucharistique, car aimer Dieu et aimer son prochain sont les deux faces d’une même réalité. Et l’une ne va pas sans l’autre. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit : voilà le plus grand commandement et le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Mt 22, 37-39)

Lors de chaque prière eucharistique, nous demandons humblement, qu’en ayant part au corps et au sang du Christ, nous soyons rassemblés par l’Esprit en un seul corps. Prions pour l’unité dans notre communauté paroissiale, que nous ayons un seul cœur et une seule âme. Prions pour l’unité dans l’Eglise. Prions pour l’unité des chrétiens. Et que cette unité trouve son prolongement dans l’attention portée aux frères, et notamment aux personnes démunies, isolées ou malades.

Thierry Magnan

« Personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jn 3, 1-8)

Alléluia. Alléluia.
Si vous êtes ressuscités avec le Christ,
recherchez les réalités d’en haut :
c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
Alléluia. (Col 3, 1)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ;
c’était un notable parmi les Juifs.
Il vint trouver Jésus pendant la nuit.
Il lui dit :
« Rabbi, nous le savons,
c’est de la part de Dieu que tu es venu
comme un maître qui enseigne,
car personne ne peut accomplir
les signes que toi, tu accomplis,
si Dieu n’est pas avec lui. »
Jésus lui répondit :
« Amen, amen, je te le dis :
à moins de naître d’en haut,
on ne peut voir le royaume de Dieu. »
Nicodème lui répliqua :
« Comment un homme peut-il naître
quand il est vieux ?
Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère
et renaître ? »
Jésus répondit :
« Amen, amen, je te le dis :
personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit,
ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
Ce qui est né de la chair est chair ;
ce qui est né de l’Esprit est esprit.
Ne sois pas étonné si je t’ai dit :
il vous faut naître d’en haut.
Le vent souffle où il veut :
tu entends sa voix,
mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va.
Il en est ainsi
pour qui est né du souffle de l’Esprit. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Commentaire

Etonnant, même incroyable à la première lecture, ce passage de l’évangile de St Jean où un pharisien se rend chez Jésus « PENDANT LA NUIT » !
Voilà un détail bien étrange.
Nicodème, notable juif, ne veut pas être vu par ses pairs, d’où sa résolution de se mettre en route quand chacun dort. L’obscurité est certes propice au doute, au questionnement intérieur et l’urgence d’obtenir éclaircissement et réponse surgit chez Nicodème qui est dans les ténèbres au propre comme au figuré.
Craintif, mais poussé par les besoins de son âme et sa curiosité de docteur de la Loi, il rencontre jésus qui l’accueille là ou il réside.
Jésus le reçoit, peut-être un peu surpris de la démarche. Nicodème ne pose pas de questions à Jésus, il l’appelle « Rabbi » c’est à dire « maître » et reconnait en lui la présence et la puissance de Dieu.
Il est interpellé par les signes accomplis par Jésus et veut en savoir plus.
Jésus lui explique alors un peu abruptement qu’une seule condition est nécessaire pour voir le royaume de Dieu : « naître d’en haut », notion que Nicodème malgré ses connaissances et ses qualités ne comprend pas.
En effet il interprète littéralement cette « re-naissance » d’où le malentendu que perçoit Jésus.
Celui-ci va alors éclairer son interlocuteur, lui ouvrir le coeur et l’esprit en lui faisant une révélation capitale : « Personne , à moins de naître de l’eau et de l’esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. »
Le royaume de Dieu donne accès à une vie nouvelle, Jésus dévoile ainsi à Nicodème un chemin pour y parvenir : vivre au souffle de l’Esprit, être disponible à sa réception, se laisser caresser par le vent.
En grec, comme en hébreu le même mot désigne le vent et l’esprit.

Nicodème, avançant dans la nuit ressemble à tous ceux qui ont une vision obscure de la foi et espèrent voir se lever une lumière.
Alors chers amis, comme Nicodème en quête de Dieu, osons frapper à la porte que Jésus est prêt à nous ouvrir, à tout moment, de jour comme de nuit.
Confions-nous à lui qui est toujours à notre écoute, laissons-le dissiper nos peurs et nos obscurités en priant l’Esprit Saint, en lisant la Parole de Dieu et en témoignant de La Bonne Nouvelle auprès de ceux qui demeurent dans les ténèbres et ont soif de réconfort et de certitudes.

Oui, le Seigneur est proche, le Christ est vraiment ressuscité, il est dans notre vie. ALLELUIA !

Ghislaine Monin