Les grandes dates de la vie
de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte Face
«La plus grande Sainte des temps modernes» (Pie XI)
• 2 janvier 1873 – Naissance à Alençon de Marie Françoise-Thérèse Martin
• 4 janvier 1873 – Baptême à Notre Dame d’Alençon
• 28 août 1877 – Mort de Zélie Martin
• 16 novembre 1877 – Arrivée à Lisieux avec son papa, Louis Martin, et ses 4 sœurs
• 25 mars 1883 – Grave maladie de Thérèse
• 13 mai 1883 – Guérison miraculeuse par le sourire de la Vierge Marie
• 8 mai 1884 – Première communion
• 14 mai 1884 – Confirmation
• 25 décembre 1886 – Après la messe, Thérèse reçoit la grâce de la conversion
• 9 avril 1888 – Entrée au Carmel de Lisieux à 15 ans
• 10 janvier 1889 – Prise d’habit.
Thérèse signe Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte Face
• 10 mai 1894 – Mort de Louis Martin
1894-1897 – Thérèse rédige ses souvenirs d’enfance. Découverte de la « petite voie »
• 30 septembre 1897 – Mort de Thérèse
Les dates clés de sa Glorification :
• 29 avril 1923 – Béatification par le Pape Pie XI
• 17 mai 1925 – Canonisation solennelle par le Pape Pie XI (500 000 pèlerins)
• 14 décembre 1927 – Pie XI proclame Thérèse Patronne des Missions
• 3 mai 1944 – Pie XII proclame Thérèse Patronne secondaire de la France
• 19 octobre 1997 – Jean Paul II proclame sainte Thérèse Docteur de l’Eglise
«L’enseignement de Thérèse, véritable science de l’amour, est l’expression lumineuse de sa connaissance du mystère du Christ et de son expérience personnelle de la grâce; elle aide les hommes et les femmes d’aujourd’hui, et elle aidera ceux de demain, à mieux percevoir les dons de Dieu et à répandre la Bonne Nouvelle de son Amour infini.
Carmélite et apôtre, maîtresse de sagesse spirituelle de beaucoup de personnes consacrées ou de laïcs, Patronne des missions, sainte Thérèse occupe une place de choix dans l’Eglise. Sa doctrine éminente (Histoire d’une Âme) mérite d’être reconnue parmi les plus fécondes.» Jean-Paul II
• 19 octobre 2008 – Béatification des parents de Sainte Thérèse, Louis et Zélie Martin, en voie pour la Canonisation en octobre 2015 à l’occasion du Synode sur la Famille
«Le Bon Dieu m’a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la terre.», dira Sainte Thérèse.
Vénération des Reliques « Je voudrais parcourir la terre… »
Depuis 1994, les Reliques de Thérèse voyagent dans le monde entier. L’Eglise a toujours respecté cette coutume qui consiste à se recueillir et prier en présence des restes mortels de ceux que nous avons connus et aimés. Nous ne sommes pas de purs esprits et nous avons besoin de signes.
Précisément, les Reliques des Saints sont à considérer comme les signes très pauvres et très fragiles de ce que furent leurs corps. Or ces signes, voici que Dieu veut parfois s’en servir pour manifester sa Puissance et sa Gloire. Car c’est Lui qui agit à travers ces signes. Le culte de Reliques des Saints est là pour signifier que nous sommes en attente de la Résurrection.
De nombreux ouvrages racontent les faveurs obtenues dans le monde entier au contact des Reliques de Thérèse. Dieu qui avait tant reçu de signes d’amour de Thérèse quand elle était sur terre se plaît ainsi à manifester son amour en retour, par intercession.
«Le Bon Dieu fera toutes mes volontés au Ciel, parce que je n’ai jamais fait ma volonté sur la terre.»
La Spiritualité Thérésienne
L’Esprit d’enfance et la Petite Voie, l’abandon dans la confiance
«Je veux chercher le moyen d’aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle.»
La «Petite Voie», c’est la Sainteté à la portée de tous. La Sainteté n’est pas dans telle ou telle pratique, elle consiste en une disposition du cœur qui nous rend humbles et petits entre les bras de Dieu, conscients de notre faiblesse et confiants jusqu’à l’audace, en sa bonté de Père.
Nous sommes tous appelés à la Sainteté : pour cela il suffit de mettre beaucoup d’amour dans les activités les plus ordinaires de la vie.
«Jésus ne regarde pas autant à la grandeur des actions, ni même à leur difficulté, qu’à l’amour qui fait faire ces actes.»
«Oui, ce qui plaît à Jésus, c’est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c’est l’espérance aveugle que j’ai en sa miséricorde… C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l’amour.»
«L’ascenseur qui doit m’élever jusqu’au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela je n’ai pas besoin de grandir ; au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. Ô mon Dieu, vous avez dépassé mon attente et moi je veux chanter vos miséricordes.»
La Petite Voie de Thérèse nous apprend que Dieu nous aime :
• d’un Amour gratuit. Thérèse veut donc Lui faire plaisir en se laissant aimer et en se présentant devant Lui « les mains vides ».
• d’un Amour miséricordieux. Thérèse veut donc Lui faire plaisir en se laissant sans cesse purifier par le feu de son Amour.
• d’un Amour mendiant. Thérèse veut donc Lui faire plaisir en ne lui refusant aucun sacrifice qu’Il réclame pour le salut du monde.
On lui demandait sous quel nom on devrait la prier quand elle serait au ciel.
«Vous m’appellerez petite Thérèse, répondit-elle humblement.»